L’Algérie est-elle devenue un centre de transit de cocaïne ou un néo Cartel de Medellin ? Chaque jour, on marque une opération de saisie de cocaïne, du Boucher au député, en passant par les barons cachés.
C’est vrai que l’accusé est innocent jusqu’à preuve du contraire, mais l’extrême richesse et l’achat d’immunité au Parlement ou au Sénat nous mènent à poser mille questions, parce que sans la vigilance de l’armée et les forces de sureté, et sans l’honnêteté de quelques agents douaniers, l’Algérie serait comme la Colombie.
Heureusement, nous avons une justice qui fait face à tous les barons connus et inconnus ainsi que leurs alliés, soit ex ministres ou anciens responsables qui ont vendu leurs âmes à la corruption. Même nos sportifs et nos footballeurs se donnent à la cocaïne, et cela signifie qu’il y a un marché de ce poison, contrôlé par les fils de certains responsables, députés, et sénateurs de l’argent sale, comme l’indiquent certaines rumeurs circulant à la rue algérienne.
Des gens qui se faisaient fortune par le trafic de drogue, blanchissaient leur argent en immobilier et en investissements dans les clubs de football, achetaient des sièges à l’APN et au Sénat, faisaient des amitiés avec des personnages décideurs pour les protéger, et même visitaient la Mecque pour le Hadj et la Omra.
Mais, notre justice et monsieur le Ministre de la justice ne se lassent jamais de les combattre et leur faire face, grâce à notre armée nationale. C’est le devoir de tout algérien de se mobiliser pour ne pas permettre aux barons de drogue ni d’accéder aux rouages de décisions, ni de détruire notre population par leurs poisons pour satisfaire les ennemis de l’Algérie.