Ce qui devrait être dit : Le soleil ne se lève pas de la Russie !

La visite de « l’ex-actuel » ministre des affaires étrangères à la Russie pour la rassurer de l’argent de ses différents marchés, ainsi pour implorer son aide et son soutien aux restes du Pouvoir contre la dynamique populaire, et contre les Grandes Puissances, si ces dernières lâchent le pouvoir et soutiennent le peuple. La tournée de Laamamra constitue une action non étudiée, une précipitation non diplomatique, et un saut au dessus des évènements.

 La Russie ne peut s’impliquer dans les affaires algériennes, et l’Algérie n’est pas une zone de Pouvoir russe, ainsi que la Russie ignore l’histoire et la géographie de l’Algérie, elle ignore également, que les restes des communistes qui tentent d’encadrer la dynamique populaire n’ont rien à voir avec la Russie de Poutine, parce que l’ère du lever de soleil russe est révolu, juste avec le démantèlement de l’union soviétique. Les dernières déclarations de Lavrov sur la dynamique ne sont, toutefois, que de la courtoisie envers le Pouvoir.

La tournée de Laamamra est un pas vers l’inconnu diplomatique, et une précipitation diplomatique, comme celle libyenne à l’époque d’Algadafi, parce que la performance diplomatique requiert la stabilité politico-économique à l’intérieur, pour qu’elle demeure à refléter la situation intérieure, pas le contraire. L’activité extérieure n’a aucun sens au moment de la stagnation intérieure, alors là, au moment d’un soulèvement populaire.

Le temps a changé, le travail diplomatique a évolué, mais, certains chez nous, ne font pas encore la différence entre les visites de courtoisie et la diplomatie pragmatique qui est basée sur quatre piliers.

Où sommes-nous de ce quadrilatère ?

Il n’y a pas de diplomatie forte sans stabilité intérieure et une économie robuste, parce que ces dernières génèrent la diplomatie, pas le contraire.

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