Impressionnants physiquement, les Springboks d’Afrique du Sud ont remporté la Coupe du monde de rugby 2019 en dominant l’Angleterre en finale du tournoi (32-12). Ils soulèvent pour la troisième fois de leur histoire le prestigieux trophée Webb Ellis.
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La danse de la victoire des @Springboks
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Régulièrement enfoncés en mêlée, incapables de franchir le rideau défensif adverse et étonnamment maladroits ballon en main, les hommes d’Eddie Jones ont été à cent lieues de l’impressionnant niveau de jeu qui les avait vu éparpiller les All Blacks en demie. Et l’écart s’est logiquement stabilisé, les pénalités se succédant de part et d’autre au retour des vestiaires (12-18).
Deux coups de canon
Mais alors que durant la première heure, les Sud-Africains avaient simplement confirmé qu’à l’impact, ils n’avaient pas de rivaux, ils ont élargi leur palette dans le « money time ». À leur défense de fer se sont ajoutées deux magnifiques banderilles, conclues par les flèches Mapimpi (66e) et Kolbe (74e). Le premier, en tapant à suivre pour Am, a reçu quelques instants plus tard le ballon pour aplatir en bout de ligne (12-25). Et le second, sur un énième ballon perdu au défi physique par les Anglais, a slalomé dans l’arrière-garde anglaise pour mettre un terme définitif au suspense (12-32).
Douze ans après la finale perdue de 2007, déjà face aux Springboks, l’Angleterre devra à nouveau se remettre d’une énorme déception. Une défaite en finale, la troisième en quatre participations à ce stade – ils furent sacrés en 2003 – qui aura un goût d’autant plus amer que rarement le XV de la Rose n’aura semblé aussi dominateur sur le rugby mondial que ces derniers mois. Dominateur, mais pas champion du monde.
