De quelle façon la France est de retour ? !

La visite du ministre français des Affaires étrangères « Le Drian » en Algérie après l’élection du président Abdelmadjid Tebboune est une visite diplomatique à des fins politiques et économiques.

La France préfère jouer en temps perdu mieux que d’être exclu. La France, qui a soutenu le régime du président déchu même jusqu’aux derniers moments et qui a béni le cinquième mandat et a beaucoup profité de la domination de Bouteflika et de sa politique par le biais de ses sociétés en faillite, aussi par ses hommes kouninef, Haddad, Abdeslam Bouchareb, Ouyahia, Sellal et d’autres qui ont servi la France plus que les Français, et cela, par leurs relations et les rapports des médias, le confirme.

Après la chute du règne du gang et des voleurs du siècle, la France ne veut pas perdre le marché algérien et le laisser aux chinois, turcs et russes, moins encore pour les entreprises allemandes, italiennes et américaines.

La France se considère privilégié en Algérie économiquement et même linguistiquement, c’est pour cela qu’il y ait eu cette visite de son ministre des affaires étrangères pour essayer de remettre à l’ordre les relations franco-Algériennes et reprendre une diplomatie bilatérale qui n’a rien à se reprocher politiquement.

L’Algérie peut sauver la France du bourbier Malien, et peut ne pas la perturber dans sa politique en Libye, et c’est la raison de la précipitation de Le Drian en Algérie.

Le pari de Macron sur le cinquième mandat puis son changement d’avis au profil du mouvement populaire en Algérie ont prouvé qu’il était mauvais calculateur de la situation algérienne.

La sagesse de « Le Drian » saura-t-elle corriger ce qui a été gâché par les déclarations et les attitudes de « Macron », qui est déjà perdu en Libye et au Mali, et perdu dans les manifestations des gilets jaunes.

Les relations Algéro-françaises resteront-elles otage de la politique « Je t’aime, moi non plus »..

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