Répondant aux questions du juge, lors de l’audience, l’ancien ministre de l’Industrie, Mahdjoub Bedda a rejeté toutes les accusations retenues contre lui, soutenant avoir « trouvé le ministère dans un état catastrophique et subi des pressions après avoir mis fin aux fonctions de 13 cadres de son département ».
M. Bedda a également « nié » avoir octroyé des agréments à des opérateurs activant dans le montage automobile, ajoutant que le dossier de l’opérateur Larbaoui « a été examiné avant sa nomination à la tête du secteur ».
A son tour, l’opérateur dans le domaine de montage automobile, Mazouz Ahmed a nié avoir versé un montant de « 39 milliards dans le cadre du financement de la campagne électorale de l’ancien président » afin d’avoir des avantages et des facilitations.
Interrogé sur sa relation avec Fares Sellal (fils de l’ancien Premier ministre) poursuivi dans la même affaire, M. Mazouz a nié toute relation de partenariat avec Fares Sellal, qui était, a-t-il assuré, « un client de son entreprise ».
Poursuivi dans la même affaire, M. Hassan Larbaoui a nié lui aussi avoir versé des montants pour « obtenir des avantages et des facilitations » des services du ministère de l’Industrie lorsque l’ancien ministre Abdeslam Bouchouareb était à la tête du département, arguant qu’il détenait un registre de commerce dans le domaine depuis 2013.