Le ton monte entre la Turquie et la Grèce au sujet de l’ex-basilique Sainte-Sophie

La Turquie et la Grèce ont eu, samedi, des échanges verbaux durs au sujet de la conversion de la basilique Sainte-Sophie en mosquée au lendemain de la première prière musulmane dans l’édifice byzantin.

Sainte-Sophie, édifice de la discorde ? L’ex-basilique, redevenue mosquée à l’initiative du président turc Recep Tayyip Erdogan, a été l’objet samedi 25 juillet de vifs échanges entre la Turquie et la Grèce, au lendemain de la première prière musulmane dans l’édifice byzantin.

La Grèce a vivement critiqué cette conversion de Sainte-Sophie, signe de relations tendues entre les deux États. Et à travers le pays, les cloches des églises orthodoxes ont retenti en guise de deuil.

Le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis a affirmé, vendredi, que « ce qui se passe à Constantinople aujourd’hui n’est pas une manifestation de puissance mais au contraire un signe de faiblesse », accusant la Turquie d' »insulter le patrimoine du XXIe siècle ».

« La Grèce a montré une fois de plus son hostilité envers l’islam et la Turquie », a réagi samedi le porte-parole du ministère turc des Affaires étrangères dans un communiqué. Le ministère a aussi condamné les critiques du gouvernement grec et des membres du Parlement, ainsi que l’incendie d’un drapeau turc dans la ville grecque de Thessalonique.

 

« Les enfants gâtés de l’Europe, qui ne peuvent pas accepter qu’on se prosterne à nouveau à Hagia Sophia, sont en plein délire », a-t-il ajouté.

 
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