La guerre russo-ukrainienne a confirmé que l’arme de dissuasion la plus importante n’est pas l’arme nucléaire, mais l’arme énergétique du pétrole et du gaz.
Le prix du pétrole brut a bondi à plus de 130 dollars et le gaz a atteint 4 000 dollars pour 1 000 mètres cubes. Ces prix fous rentrent dans la catégorie des guerres d’usure menées par la Russie sous la direction avisée de Vladimir Poutine.
L’ancien agent du KGB joue sur le facteur timing et sait très bien que le temps n’est pas en faveur de l’OTAN ni dans l’intérêt de l’Union européenne, qui est étroitement liée à la Russie (Gaz et Pétrole), et même la Grande-Bretagne n’a pas été en mesure de boycotter le pétrole de la Russie, malgré le boycott des USA à cause de la diversité de ses ressources pétrolières, l’Europe et la Grande-Bretagne ont leur destin et leur économie liés au pétrole et au gaz russes, ce qui confirme que les guerres géostratégiques sont liées à des intérêts, dont le plus important est énergétique.
Par conséquent, on peut dire que l’arme pétrolière est plus meurtrière que toutes les armes, car le prix du pétrole affecte toutes les économies, que ce soit dans la hausse ou la baisse des prix. La ruine de l’Ukraine se propagera à tout le monde, que l’Occident ait ou non boycotté le pétrole russe.