Par:DjamelBenali
Aimer l’Algérie : une identité avant d’être un sentiment Dans la mémoire des peuples, il existe des patries que l’on n’aime pas comme les autres, mais que l’on vit comme un destin. L’Algérie est de celles-là, un pays qui ne se résume ni à des frontières ni à des slogans. Aimer l’Algérie n’est pas une émotion passagère, mais une conscience profondément ancrée du fait que cette patrie a été forgée par le sang, protégée par le sacrifice et préservée aujourd’hui par la fidélité. L’Algérie n’est pas simplement une terre à laquelle nous appartenons, mais une cause devant laquelle nous nous interrogeons chaque jour : avons-nous été à la hauteur de son histoire ou non.
La mémoire du combat et la fidélité aux martyrs
L’Algérien n’aime pas son pays uniquement parce qu’il y est né, mais parce qu’il sait que cette nation n’a jamais été un don, mais qu’elle a été arrachée à un colonialisme qui a tenté d’effacer l’identité et de briser la volonté. C’est ainsi que l’amour de l’Algérie s’est transformé en une identité collective, en un lien moral entre les générations, entre ceux qui ont offert leur vie et ceux qui ont hérité de la responsabilité de préserver le sens. L’Algérie n’est pas la propriété d’une seule génération, mais un dépôt historique confié au temps.
La fidélité aux martyrs en Algérie n’est ni un rituel circonstanciel ni un discours figé, mais une boussole politique et morale. Ce sont eux qui ont tracé la ligne rouge qu’il est interdit de franchir, eux qui ont fait de la souveraineté une valeur non négociable. Leur être fidèles, c’est protéger l’unité nationale, défendre l’indépendance de la décision et rejeter toutes les tentatives de recolonisation sous ses formes nouvelles, qu’elles passent par l’économie, les médias ou l’infiltration des consciences.
Les agents et la guerre silencieuse contre l’Algérie
Parce que l’Algérie a choisi, dès le départ, d’être un État de position et de principe, elle est restée une cible permanente. L’acharnement des agents contre l’Algérie n’est pas un fait ponctuel, mais le prolongement naturel d’un combat qui ne s’est jamais arrêté. Agents de l’intérieur, instruments de l’extérieur, plateformes de dénigrement et pseudo-élites qui confondent critique et trahison, tous obéissent à une même logique : frapper la confiance, démanteler la mémoire et transformer l’amour de la patrie en accusation.
Il s’agit d’une guerre sans chars ni canons, mais non moins dangereuse que les guerres traditionnelles, car elle vise l’esprit avant le territoire et la conscience avant les frontières.
La force morale d’un peuple et la souveraineté du choix
Ils tentent de présenter l’Algérie comme un État en crise, de salir ses symboles et de semer le doute sur ses constantes, oubliant que ce peuple qui a vaincu la plus grande puissance coloniale du XXᵉ siècle ne peut être vaincu par une publication ni brisé par une campagne médiatique. La véritable force de l’Algérie ne réside pas uniquement dans ses institutions ou son armée, mais dans ce lien profond qui unit le peuple à sa patrie, un lien forgé dans la douleur, la patience et la dignité.
Ce que les agents ne comprennent pas, et ce que redoutent les adversaires de l’Algérie, c’est que ce pays repose sur une équation rare : une mémoire qui ne s’efface pas, un peuple qui ne se détache pas de son histoire et un État qui refuse d’être dirigé par procuration.
Conclusion : l’Algérie plus forte que les complots
C’est pour cela que tous ceux qui ont parié sur l’épuisement de l’Algérie de l’intérieur ont échoué, et que tous ceux qui croient que le temps des sacrifices est révolu échoueront à leur tour. Car l’amour de l’Algérie n’est pas un slogan brandi en temps opportun, mais un engagement éprouvé dans l’adversité. Et le sang des martyrs n’est pas une page d’un livre, mais une ligne rouge qui interdit à l’histoire d’être réécrite par les traîtres.
