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Grave dérapage du ministre du l’immigration du Québec

Ahmed sadouni ( Canada)

Ahmed sadouni ( Canada)

« 80 % des immigrants s’en vont à Montréal, ne travaillent pas, ne parlent pas français ou n’adhèrent pas aux valeurs de la société québécoise ». C’est les propos tenus par le ministre de l’immigration de la province du Québec au Canada et c’était lors d’un débat entre les candidats à l’élection de l’assemblée nationale qui aura lieu le 3 octobre prochain.

Des propos qui ont soulevés une tempête de critiques et de condamnations de toutes la classe politique Québécoise, même le premier ministre sortant Francois Legault a déclaré lors d’une émission que Jean Boulet, puisque c’est de lui qu’il s’agit, «vient de se disqualifier comme ministre de l’Immigration» mais refuse de l’exclure dans un prochain gouvernement de la Coalition Avenir Québec.

Les propos du ministre après vérification et plusieurs sources s’avèrent totalement faux.

Tour à tour le ministre concerné, ainsi que son premier ministre se sont excusés.

Mais depuis le début de la compagne électorale, ce n’est pas la première fois qu’il y’a des propos graves sur l’immigration. Le premier ministre François Legault avait déjà établi un lien entre immigration et violence.

Malgré et à chaque fois des excuses, ces maladresses aussi graves en si peu de temps soulèvent des interrogations sérieuses.

La question qui se pose, c’est que tous les sondages prédisent une victoire du parti au pouvoir la CAQ pour un second mandat lors de l’élection prochaine, alors pourquoi tant d’erreurs ? La cheffe du parti libéral a déclarée: « Il fait délibérément le choix de la division parce que ça le sert politiquement”, de son côté Gabriel Nadeau-Dubois le chef du parti Québec Solidaire trouve que ces bévues sont là juste pour cacher l’inaction du gouvernement sortant en matière de climat et logement.

Le nombre de nouveaux immigrants qui souhaitent s’établir au Québec divise la classe politique: la Coalition avenir Québec (CAQ) veut garder le seuil annuel à 50 000, de leurs côtés le Parti libéral du Québec et Québec solidaire souhaitent respectivement , le hausser à 70 000 et à 80 000 par an surtout dans un contexte de manque de mains-d’œuvre qui pèse sur l’économie du Québec.

Le premier ministre François Legault a déclaré : « Tant qu’on n’aura pas stoppé le déclin du français, je pense que pour la nation québécoise, qui veut protéger le français, ce serait un peu suicidaire d’aller augmenter » et cette fois le concerné écarte toutes possibilités de s’excuser.

Décidément la question de l’immigration est devenue une Grande Carte à jouer entre les mains des partis politiques à travers le monde, tantôt pour arriver au pouvoir et tantôt pour se maintenir.

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