Ce qui devrait être dit: La Turquie perdue entre L,histoire et la geographie !?

La Turquie est un pays économiquement et militairement puissant, mais un pays socialement fragile et l’opération « source de paix » qu’elle mène n’est que évasion des problèmes politiques internes vers des opérations militaires extérieures exhibitionnistes qu’elle appelle « des frappes préventives ».

La Turquie compte plus de 90 millions de musulmans dont 10 millions de Kurdes qu’on appelait « Turcs des montagnes » de l’époque d’Atatürk, Leur identité est différente et indéniable, Les 90 millions de Turcs, dont 26 millions de Chiites, principalement des Alaouites, suivent une doctrine différente de la sunna en vigueur dans le pays, depuis l’époque ottomane.

Tous ces facteurs laissent présager une structure humanitaire complexe malgré les réalités du développement économique qui ont engendré des contradictions dues à la migration entre zones rurales et urbaines. Istanbul à elle seule compte aujourd’hui plus de 20 millions d’habitants. Donc! Il y a confrontation entre des blocs humanitaires critiques, difficiles à gérer et ce n’est pas une solution de s’échapper en s’impliquant dans des opérations militaires extérieures qui pourraient déclencher des crises politiques ethniques et religieuses.

Le tremblement de terre « source de paix » pourrait avoir des répercussions sur Istanbul, la Turquie, fière de son appartenance à l’OTAN, regrette toujours son non adhésion à la Communauté économique Européenne !? Avec toute sa géographie et son histoire, ce qui continue de choquer Ankara qui est toujours déterminée à ignorer les réalités historiques.

D’un point de vue géostratégique, une guerre contre l’Iran provoquera un tremblement en Turquie, en particulier du fait de l’existence d’une grande population chiite, du point de vue économique le développement à l’époque d’ERDOGAN est dû à l’écoulement de l’argent du pétrole dans le monde arabe, mais l’envie de la Turquie de jouer le rôle du califat islamique et sa tentative de diriger le monde islamique ont créé une grande scission avec l’Arabie saoudite qui porte le drapeau de l’Islam selon les allégations de ses dirigeants en vertu de la présence des lieux saints et de la Qibla (orientation de la prière) des musulmans sur son territoire.

Mais l’insistance de la Turquie à sauter les événements historiques a fait qu’elle s’est allié  aux parties islamiques et aux groupes islamiques fuyant l’oppression politique dans leur pays mais qui ont trouvé dans ERDOGAN le nouveau « Najashi », et qui ont trouvé dans la Turquie moderne l’héritier de l’État ottoman né au XVe siècle, protecteur des foyers de l’islam et des musulmans contre les tentatives de colonisation chrétienne européenne.

Aujourd’hui, l’influence des pétrodollars des Musulmans sunnites qui a interféré avec l’influence islamiste chiite de Téhéran a entraîné une vigilance de la part des musulmans, et avec l’étendu des demandes de la société turque tout le temps repoussées, en allant d’Istanbul à Izmir et de Adna à Bursa qui ont commencé à être le théâtre de troubles et des régions des montagnes du sud, principalement voisines de l’Iran et de l’Irak, ont été témoins de résistances et de mouvements armés contre le régime d’Ankara.

La prospérité et le bien-être montrés dans les feuilletons turcs sont à l’opposé de la réalité qui règne dans les campagnes et les zones frontalières qui s’appellent désormais « la vallée des loups », Combien de temps Ankara va-t-elle sauter sur les faits et faire des avances aux États-Unis et à Israël? À une époque où les Arabes vaincus sont toujours nostalgiques au sultan « Salomon » et en quête de protection et de pouvoir à une époque où il n’ya pas de place pour les faibles.

 

 

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