Comme la plupart des Algériens, j’ai suivi avec intérêt le prétendu débat entre les cinq candidats aux présidentielles, mais j’ai été choqué en regardant un dialogue télévisé, Les journalistes questionnent et les candidats répondent comme si vous regardiez qui va gagner le million?!
L’idée est qu’il y ait débat avec des idées convaincantes entre les candidats, mais de poser des questions à tord et à travers de manière téméraire …, notamment la dite « Oukazi », qui proclamait les réalisations de son excellence déchu dans l’émission « Semaine de l’Algérie » à l’époque ou la télévision algérienne lui appartenait, cette journaliste a été perdue entre forme et contenu dans ses questions superficielles et vagues dans une langue de bois propre à elle.
Quant au reste des journalistes, ils étaient au niveau, en particulier Djilali Ammari, qui a posé des questions au niveau et d’une manière qui confirme la grande différence entre les médias publics et les chaînes privées en termes de professionnalisme et d’efficacité et même au niveau de présence par rapport à la caméra.
Quant aux candidats, la différence est grande entre l’expérimenté et l’amateur en politique. Ali Benflis et Tebboune ont brillés par leurs réponses convaincantes indiquant leurs familiarité avec la politique et l’État, contrairement à Mihoubi qui s’est perdu dans les réponses et nageait dans des généralités et dans de la littérature sans politique, sans persuasion ni influence.
Le reste n’a absolument aucun intérêt, à noter le populisme de Bengrina, qui nous rappelait le discours populiste des islamistes.
Ainsi, la rencontre ou le dialogue a été l’occasion pour les Algériens de connaître leur prochain président pour choisir librement et de manière transparente qui est le plus digne et le plus capable de diriger le pays et qui a le charisme et qui est sous l’emprise des corrompus et qui combattra les restes du gang et leurs queues et leurs chiens qui sont devenus dans les premières lignes de certains des candidats après avoir offert leurs services à la plupart d’entre eux pour pouvoir vivre des miettes qui resteront des leurs tables bien garnies? !
Le peuple d’aujourd’hui est déterminé à éliminer le gang et ses chiens, et a également l’intention de se rendre aux élections pour choisir le prochain président qui remplira les conditions d’un leadership loin de l’argent corrompu et loin du gang et des riches de l’époque du président déchu.