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Les renégats du NET : « Influenceurs » vénaux au service du plus offrant

Ces derniers temps, les réseaux sociaux sont submergés par une vague industrielle de fake news et de contenus malveillants. Ces plateformes, autrefois espaces d’échange, se transforment en véritables dépotoirs de désinformation, de propagande et d’infox. Cette déferlante confirme l’existence d’une guerre médiatique, voire « gnostique », méthodiquement menée contre l’Algérie.
Par Abdelkader Bouaziz
Ce constat est aisément vérifiable à travers la prolifération de contenus de plus en plus acharnés, poussés jusqu’à la frénésie, et déversés sans retenue sur les réseaux sociaux. Ce qui rend la situation d’autant plus pénible à accepter, c’est l’image pathétique exhibée par ces « influenceurs », qui passent leur temps à asséner leurs coups de merlin sur tout ce qui touche à leur pays.
Rien ne semble retenir ces « bêcheurs » de cette agora virtuelle, qui versent leur venin sur le pays et sur leurs compatriotes. Comment expliquer ce déchaînement frisant la paranoïa, dirigé contre lEtat et ses institutions ? Rien de raisonnable ne peut justifier cette attitude méprisable, où des apprentis pyromanes, évoluant dans les eaux troubles, se sont ligués pour contrer tout changement visant à mettre les médias nationaux en rangs serrés pour défendre leur pays contre une agression délibérée, ordonnée et manifeste.
Après les injures d’un « crâneur », connu sur YouTube pour ses pitreries en ligne visant à glaner des « likes » et des subsides, voilà qu’un autre renégat, tapi dans l’ombre, cherche le moment propice pour frapper la République qui a fait de lui ce qu’il est aujourd’hui. Il s’agit d’un correspondant d’un organe de presse étranger qui a prêté, dans une vidéo publiée sur sa page Facebook, des propos à la limite de loutrage contre les symboles de lEtat, avec une intention manifeste de nuire.
Mettre à l’actif d’un ministre en exercice une telle énormité, à savoir que « 40% des Algériens sont sous ISTN », soit l’équivalent de 20 millions d’habitants de notre pays, suscite des questions légitimes quant aux intentions de la personne à l’origine de ces sornettes. Habitué à agir librement, protégé par un dignitaire du régime de la « Issaba », aujourd’hui incarcéré, Ahmed Harzellah croyait que tout lui était permis. Cet ancien employé de la télévision algérienne, soupçonné d’avoir raflé des archives vidéos et images précieuses de lENTV pour les vendre à l’étranger, en particulier à ses maîtres dans les pays du Golfe, amassait des sommes mirobolantes en agissant en provider des chaînes de télévision, notamment des pays du Proche-Orient.
Avec le temps, il est devenu goinfre, au point de se reconvertir dans la restauration au Canada, lieu où il partageait tout avec ses amis libanais, y compris des moments de plaisance devenus récurrents, au point d’embarquer ce qui lui restait d’honneur. Ce petit chapardeur des petits chemins, qui s’est pris au sérieux avec le temps, s’est même permis cette impertinence de s’adresser au Président de la République, comme s’ils étaient d’une fréquentation assidue.
Cette vidéo diffamatoire, relayée de manière virale sur les réseaux sociaux, dont les implications restent grandement douteuses et malhonnêtes, cache mal une campagne insidieuse dirigée contre le pays.
Ces pseudo-influenceurs obéissent, ces derniers temps, au même rédacteur en chef, connu pour avoir été évincé du poste de ministre qu’il occupait indûment. Cet inexorable loser, qui s’est entouré d’une cour de poètes laudateurs et de journalistes habitués à ramer dans les marécages, dont faisait partie Harzellah Ahmed avant qu’il ne quitte en « haraga » son pays, montre des signes dacharnement maladif et jette son dévolu sur linstitution quil dirigeait auparavant, dans une quête désespérée de réhabilitation. C’est à partir de cette cour, occupant une table dans un café maure de la placette centrale de Staoueli à Alger, que des informations malveillantes sont transmises à ces pseudo-influenceurs qui ne s’en privent pas de les relayer et les commenter allégrement.
Cet ancien responsable, arrivé par accident de l’histoire à la tête d’une institution importante du pays, et qui n’a pas hésité à mordre la main de son bienfaiteur, est plutôt connu pour ses retournements politiques. Biberonné à la mamelle de la presse intégriste, pour avoir fait ses premiers pas dans la profession dans un titre du parti dissous, il fut porte-parole du parti « En-Nahda », avant d’être chargé de missions obscures et sales d’une ambassade d’un pays du Golfe aujourd’hui entretenu par le sionisme dans le berceau des accords d’Abraham. Ami intime des clairons de la « fitna » et de la discorde, payés à coups de pétrodollars, cet opportuniste, aigri et rancunier, est en train de redoubler de férocité, prouvant ainsi qu’il n’a pas encore digéré son éviction du poste qu’il occupait.
J’ignore cependant si ce poète et écrivain célèbre français, ne serait pas tenté de se raviser en constatant le comportement de cette cohorte de pseudo-influenceurs, notamment quand il disait : « Pas d’injures à ces malheureuses que vous coudoyez le soir dans la rue. Souvenez-vous que la plupart ont été livrées à la prostitution par la faim et se sont laissées tomber dans le ruisseau pour ne pas se jeter à la rivière », sauf si on maintient cette thèse, selon laquelle, il existe toujours une exception à la règle, et dans le cas qui nous intéresse, ces « vendeuses de charme » ont le métier dans le sang, la preuve qu’elles étaient choyées chez elles, mais elles ont succombé à l’attrait de l’argent facile, surtout quil s’agissait de pétrodollars, en acceptant en échange la condition fort dégradante « d’indigènes de la plume ou du Net ».
Abdelkader Bouaziz, universitaire

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