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En images : José Mourinho, un « Special One » passé maître ès clashs

Une fois encore, José Mourinho a quitté un club après s'être mis à dos une bonne partie des cadres en interne. Une habitude dans la carrière d'un coach unique, dont les traits de génie tranchent avec un relationnel souvent compliqué.

Avec José Mourinho, à l’image de ce qui s’est passé ces derniers mois à Manchester United, les séparations sont souvent douloureuses. Arrogant, provocateur, l’autoproclamé « Special One » est un technicien qui a su révolutionner le jeu durant les années 2000, et accumuler les titres en une quinzaines d’années. Au prix, souvent, de la bonne entente au sein de son vestiaire et même bien au-delà.

Au début des années 2000, José Mourinho n’est pas encore le « Special One ». Simplement un entraîneur brillant qui, avec le modeste FC Porto, remporte coup sur coup la Coupe de l’UEFA (2003) puis la Ligue des champions (2004), au nez et à la barbe des cadors européens. Deux coups d’éclats qui lanceront définitivement sa carrière d’entraîneur… et de polémiste.

Dès son premier passage en Angleterre, en 2004, le Portugais se montre inspiré tactiquement, mais aussi lorsqu’il faut tancer ses rivaux. Sa tête de turc favorite ? Le coach d’Arsenal, Arsène Wenger, avec qui l’inimitié perdurera plus d’une décennie. Conte, Benitez, Guardiola, Ranieri… Autant de grands noms eux aussi passé dans le viseur du « Mou ».

Du côté des joueurs, Mourinho sait aussi se faire des ennemis. Après deux saisons plutôt réussies au Real Madrid, où il arrive en 2013, il prend en grippe une icône du club, le gardien Iker Casillas. La mise au ban de la star et le vestiaire totalement divisé par cette décision auront raison de son avenir chez les Merengue.

Avec ses anciens protégés, Mourinho n’est pas tendre non plus. En 2014, il se fend d’une déclaration tapageuse sur l’enfant chéri du Cameroun : « Samuel Eto’o ? Il a quoi ? 32 ans, peut-être 35, je ne sais pas… » Et qu’importe qu’il ait été l’un des grands artisans du triplé historique intériste de 2010 (C1, Serie A, coupe d’Italie). Toujours prompt à répliquer, le Lion indomptable s’était alors ému que l’on puisse « croire » aux déclarations d’un « idiot ».

Plébiscité par les fans, le retour du « Special One » à Chelsea prend forme en 2014. Et si les résultats sont globalement satisfaisant, avec notamment un titre de champion d’Angleterre en 2015, ses relations sont toujours aussi tendues avec certains cadres. Sa victime du moment : Juan Mata. Poussé vers la sortie, il rejoint Manchester United où, deux ans plus tard, il retrouvera… José Mourinho.

Mais cette fois, Mata devient l’un des cadres du technicien portugais, tout comme Lukaku, un autre « pestiféré » de l’époque Chelsea. En revanche, Mourinho écarte d’emblée l’une des recrues phares d’Old Trafford, l’Allemand Bastian Schweinsteiger, qui fera très rapidement ses valises pour rejoindre la MLS nord-américaine. Sans même avoir eu l’occasion de prouver quoi que ce soit à son nouveau coach.

Avec Manchester United, Mourinho alterne le bon – une Ligue Europa en 2017 – et le médiocre. Mais c’est une fois encore un souci relationnel qui aura raison de son projet. Au fil des mois, ses relations se compliquent avec plusieurs cadres. Le Chilien Alexis Sanchez est régulièrement cantonné au banc de touche, tout comme… Juan Mata. Même sort pour la star du club Paul Pogba, avec qui la tension monte au fil des semaines. « Tu es un virus pour nous », lui assènera le coach, quelques jours avant d’être finalement débarqué. Épilogue attendu d’un énième classique « mouriniesque ».

Largement médiatisés, les clashs de Mourinho avec ses joueurs où avec les entraîneurs adverses ont été sur le devant de la scène ces dix dernières années. Il n’en reste pas moins qu’en conférence de presse aussi, le « Special One » s’est accroché avec de nombreux journalistes, en témoigne le mythique : « Si tu veux te battre, on va se battre… » à destination d’un journaliste du Sun, en 2010. Moins frontal mais toujours bien senti, on retiendra notamment l’invitation du « Mou » à un autre journaliste, beaucoup plus récemment, à effectuer « au moins une recherche Google » au lieu de « poser des questions idiotes ».

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