
Et si les bouchers tunisiens estiment “qu’une bête vendue en Algérie peut rapporter jusqu’à 2 500 dinars de bénéfice et qu’on se retrouve avec de moins en moins d’offre et plus de demande”, le président du Syndicat national tunisien des agriculteurs (Synagri), Karim Daoud, a appuyé cette thèse non sans relever que “le problème prend son origine dans la mauvaise gestion du secteur laitier. Nous produisons moins de lait, donc moins de veaux à engraisser, ce qui aboutit à une offre déficitaire”.