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La République n’a pas de favoris

Par Yacine Merzougui

Dans les couloirs feutrés du pouvoir, certains semblent avoir oublié le sens profond de leur mission. Le dernier Conseil des ministres, présidé par M. Abdelmadjid Tebboune, a levé le voile sur un mal insidieux qui ronge notre administration : l’arrogance de quelques-uns qui se croient au-dessus des lois qu’ils sont censés faire respecter.
Le président de la République n’a pas mâché ses mots. Sa « révolte », comme l’ont qualifiée certains observateurs, n’est pas un simple coup d’éclat, mais le cri d’alarme d’un chef d’État conscient des dérives qui menacent le bon fonctionnement de nos institutions.
Que dire de ces ministres qui, face à la flambée des prix des produits de première nécessité, restent les bras croisés ? Leur inaction face à la spéculation effrénée sur des denrées aussi basiques que la pomme de terre est un affront aux citoyens qu’ils sont censés servir. Quand le kilo de pommes de terre locales atteint les 100 dinars, c’est tout un symbole de l’échec de notre politique agricole et commerciale.
Le laxisme de certains responsables, dénoncé avec vigueur par le président Tebboune, n’est pas une simple défaillance administrative. C’est un mépris au pacte social qui lie les gouvernants aux gouvernés. Chaque fonctionnaire, du plus humble au plus haut placé, est dépositaire d’une part de la confiance du peuple. Trahir cette confiance, c’est saper les fondements mêmes de notre République.
L’appel du président à « se ressaisir » et à « déterminer les responsabilités » n’est pas une simple remontrance. C’est un ultimatum lancé à ceux qui confondent service de l’État et privilèges personnels. La République algérienne, forgée dans le creuset de la lutte pour l’indépendance, ne saurait tolérer en son sein des féodalités ministérielles où l’intérêt général serait sacrifié sur l’autel des petits arrangements.
La décision de mettre en place un système de plafonnement des prix par décret est un signal fort. Elle rappelle que l’État a les moyens d’agir et de sévir quand la situation l’exige. Mais elle souligne aussi, en creux, l’échec de ceux qui auraient dû anticiper et prévenir plutôt que de devoir guérir dans l’urgence.
L’heure n’est plus aux atermoiements. Chaque ministre, chaque haut fonctionnaire doit comprendre que sa place n’est pas un dû, mais une responsabilité. Le bien-être du citoyen n’est pas une option, c’est la raison d’être de leur fonction.
L’Algérie mérite mieux que des gestionnaires timorés ou des bureaucrates déconnectés des réalités du terrain. Elle a besoin de serviteurs de l’État animés par le sens du devoir et la passion du service public.
Le message du président Tebboune est clair : la République n’a pas de favoris. Nul n’est au-dessus des lois, surtout pas ceux qui ont la charge de les appliquer. Il est temps que chacun, à son niveau, en prenne conscience. L’avenir de notre Nation en dépend.

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