La situation de faillite politique, que connaissent le pays et la scène politique aujourd’hui, à cause de certains, a vomi quelques groupes qui grandissaient entre les bras du système et causaient, involontairement ou expressément, ce que nous vivons actuellement des accumulations postboumedieniennes. Ces personnalités faisaient partie du pouvoir, hier, tout en bénéficiant de son prestige et ses fruits, elles faisaient fortune à leurs enfants, ainsi qu’elles se faisaient nommées ministres grâce aux hommes, non aux mérites et aux compétences.
Maintenant, les cartes sont sur table, et le peuple en est tout à fait conscient. Il sait ce qui veille sur l’avenir du pays et celui duquel marchande, il sait bien ce qui a détruit les piliers de l’Etat et ce qui tente de racheter ce qu’abimait la clique depuis l’indépendance, parce que le destin de notre patrie était, hélas ! toujours, entre les main de la Clique. Les algériens savent tout, ils savent ce qui bénéficiait du pouvoir et ce qui servait la patrie et le peuple, et ils savent également le parcours et l’historique de tous les meneurs et les menés. Or, ce qui suit la sphère algérienne depuis l’indépendance sait bien que le mauvais démarrage était la responsabilité de la Clique qui est également à l’origine de tous les malheurs du pays.
Personne ne nous apprend « les dix commandements » ou sous-estime les esprits des algériens honnêtes, à l’intérieur ou à l’extérieur du pays, tout simplement parce que le train d’après la tutelle a quitté son quai, et toute tentative de l’atteindre est veine, en fonction de la vitesse de l’ère de l’intelligence artificielle.
