Ce qui devrait être dit : L’Afrique et l’agenda israélien

La visite du premier ministre israélien Benyamine Netanyahou au Tchad, et la visite prévue du premier ministre malien « Maiga » à Tel-Aviv affirment le scoop d’Algérie Diplomatique à propos de la visite de l’ex conseiller chargé de missions de sécurité du président français « Alexandre Benalla » au Tchad en compagnie de l’homme d’affaires tunisien d’origines juives « Hababou » chargé des missions secrètes du Mossad en Afrique, que l’Etat sioniste a mis l’Afrique à la tête de ses priorités dans l’agenda extérieur. Le Tchad, l’Etat musulman qui a rompu ses relations avec Israël en 1973, son président « Idriss Déby » accueille Benyamine Netanyahou à bras ouverts. Le premier ministre israélien a déjà déclaré à l’aéroport « Ben Gourion » avant son vol à N’Djamena que l’avenir de l’Afrique dépend de celui d’Israël, ainsi que l’avenir d’Israël dépend de celui de l’Afrique, tandis que les arabes négligeaient ce continent prometteur, autrement-dit ce futur marché de consommation.
Ce qui reste plus dangereux dans toute cette omniprésence israélienne dans notre continent est le rapprochement Israélo-Malien, vu que le Mali représente une profondeur stratégique pour l’Algérie, et toute relation en la matière constitue une menace à la sécurité nationale de l’Algérie.
Au moment où les partis politiques algériens s’occupaient de la concurrence pour le pouvoir, Israël et le Mossad, son bras de sécurité, commencent de s’infiltrer en Afrique et sur nos frontières, ce qui menace notre patrie. Alors, il faut que le géopoliticien mette le géostratégique à la tête des priorités, parce que nos frontières sont en danger et notre sécurité nationale est intouchable.