Ce qui devrait être dit : Le Sahel africain entre les défis territoriaux et les enjeux internationaux !

Le sommet du G5 Sahel a connu une sortie régulière du Mali, le Niger et la Mauritanie de la convention de sécurité « Groupe du terrain » instaurée à Tamanrasset depuis 9 ans environ. Or, le communiqué final des chefs d’Etat du G5 Sahel qui englobe le Niger, Mali, la Mauritanie, Tchad et Burkina-Faso mentionne que les cinq pays alliés de la France dans le cadre de l’opération militaire Berkhane de la lutte contre le terrorisme aux pays du Sahel, se sont mis d’accord de créer le centre sahélien d’analyse des menaces et d’alertes précoces, dont le siège aura lieu à Ouagadougou, la capitale de Burkina-Faso. Ce centre d’intelligences vise à échanger les informations entre les Etats du groupe, et il constitue un organisme d’échange rapide et automatique des informations collectées par les systèmes d’intelligences de ces Etats, sous une direction française.
Ce qu’il parait étrange, pourquoi le siège à Burkina-Faso si ce pays-ci n’est pas membre du Groupe du terrain, sachant que cette alliance ne comporte pas l’Algérie qui était à l’avant-garde de créer un centre de coordination sécuritaire et militaire entre les pays du Sahel pour la lutte contre le terrorisme en 2010.
Le Sahel reste désormais sous la peine des enjeux territoriaux, en matière du développement, de l’immigration clandestine, du crime organisé et du terrorisme. Ainsi, le Sahel devient un endroit très important pour certains pays tel que la France et les USA qui veulent par lequel faire face à la propagation chinoise et l’expansion russe, outre qu’il devient une zone d’activité des services secrets israéliens.
Tout cela se déroule devant la complicité de certains Etats du Sahel africain dont les chefs sont tombés entre les griffes des lobbies politico-économiques en France.