Ce qui devrait être dit : La voix du peuple et les oreilles du pouvoir !

Les manifestations qui ont eu lieu, le vendredi 22 février, dans toutes les wilayas du pays, peuvent-elles être une proclamation de naissance d’un mouvement populaire, tel qu’il en est le cas, en Italie, en Grèce et à la Hongrie ?
Cela se produit à cause de la faillite politique, causée par les partis de soutien, et les discours d’une opposition virtuelle, stérile, qui n’a aucun impact sur la scène politico-sociale.
Le peuple a fait entendre sa voix, et il veut retrouver sa réhabilitation, après les années de choc. Il est sorti dans des marches pacifistes et civilisées, qui ont étonné le monde entier, par la sagesse de la rue algérienne, par son progrès et par son esprit civique et nationaliste. Les manifestations n’ont connu aucune manœuvre de ravage ou de destruction, elles ont commencé en absence totale des partis politiques, des personnages des laboratoires et des ordres de mission. Alors, ces marches ne peuvent être adoptées politiquement, par quiconque, et ne peuvent faire le bonheur de triomphe des retraités en colère, ou des ministres virés de leurs postes, après leur échec, et leur gestion catastrophique, pleine de népotisme et de favoritisme.
Le peuple a fait ce mouvement, parce qu’il a marre des symboles de la corruption, et des députés de la cocaïne et des cadenas, il sait bien que le gouvernement dispose des ministres à haut niveau d’intégrité, que ceux-là n’épargnent aucun effort pour lutter contre la corruption, que le président a fait d’innombrables réalisations, et que l’histoire se souviendra de lui. Cependant, le peuple s’est révolté contre le parti de la corruption, qui s’est fait fortune, à travers les prêts bancaires et les fonds publics, qui s’infiltrait aux rouages de l’Etat pour mener des décisions, et c’est ici le grand danger !
Le peuple a préféré de jeter les symboles de la corruption dans la poubelle de l’histoire, au lieu de se jeter, lui-même, dans le large de l’océan, parce que sa majorité a vieilli pour vivre ce moment historique. Il a fait entendre sa voix, loin de la racaille et les imbéciles, qui voulaient être leaders de l’opposition. Il bouge sans encadrement, et sans commandement, et personne ne peut adopter ces marches, pour les mettre dans son palmarès, politiquement et personnellement vide.
La patrie est au-dessus de tout, et la stabilité est la revendication de tout le monde, alors, il n’y a plus de places pour les extravagants et ceux qui complotent contre l’Algérie et son peuple, qui s’est réveillé de son coma, comme dit le poète Abou Kacem Chebbi « Quand, un jour, le peuple veut vivre, forcément, le destin lui obéit, et forcément la nuit se dissipe… »