Ce qui devrait être dit : Le pouvoir entre le destin et le mal estime !

Le soulèvement pacifiste et civilisé du peuple algérien, était une réponse à tout ce qui a mis la dignité de ce peuple en cause. Ce peuple qui supportait la marginalisation, l’injustice, le népotisme et le favoritisme jusqu’à se vider de son patience, après avoir vu les meneurs de la corruption, à la tête de la direction de la campagne électorale, du Président en fin de mandat, des visages qui symbolisent la corruption ! Qui ne cessaient jamais de piller au nom de la responsabilité, des marchés gré-à-gré, et du népotisme et favoritisme ! Des symboles représentant pour le peuple une mafia politicofinancière, qui sont à l’origine de la désignation des ministres et le limogeage des autres, du lancement des projets et le blocage des autres.
Aujourd’hui, le peuple a choisi la vie, et le destin a bien obéi, comme le dit le poète Abou Kacem Chebbi : « Quand le peuple, un jour, veut vivre, forcément, le destin lui obéit ».
La volonté du peuple est toujours très forte, malgré la mauvaise interprétation du Pouvoir. Ce peuple, auquel on imposait des tuteurs, issus des partis virtuels, composés d’opportunistes, d’assoiffés de pouvoir, et des associations de détournement au nom du soutien, et de la mobilisation de la rue. Toutefois, les marches des deux vendredis ont tout révélé, et ont bouleversé le Pouvoir, voire l’ont rendu incapable, par le facteur de la surprise et du choc. Ceci reflète la mauvaise estimation chez le pouvoir, qui s’engageait à fond à des organismes qui ne représentent rien, en réalité, et n’ont aucune influence sur le peuple. Des organismes, bien connus, car, l’ère de la flute et de la percussion est révolu, et que leurs actions minables provoquent le peuple, qui se soulève pour montrer au pouvoir l’importance de la prévision dans la vie politique. Alors, les agents du Pouvoir n’ont rien à voir avec le peuple.
Que chaque vendredi, le peuple soit en prospérité, et vive l’Algérie libre et démocratique !