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Serval, Barkhane, Casques bleus… les opérations militaires au Mali depuis 2013

Depuis le lancement en 2013 d’une intervention à l’initiative de la France contre des groupes jihadistes, le Mali a connu une série de déploiements et de missions militaires internationales.

Le Mali, où 13 militaires français sont morts dans un accident le 25 novembre, est en proie au terrorisme depuis des années. Face à ces groupes jihadistes, le pays, où les violences persistent – elles se sont même propagées vers le centre et le sud du Mali, ainsi qu’au Burkina Faso et au Niger – a connu une série de déploiements et de multiples missions militaires internationales.

De l’opération Serval à l’opération Barkhane

Le 11 janvier 2013, la France lance l’opération Serval avec 1 700 soldats, des avions et des hélicoptères pour arrêter la progression de colonnes jihadistes qui contrôlent le Nord, et soutenir les troupes maliennes face à la menace d’une offensive vers Bamako. En trois mois, Serval, menée tambour battant, met en déroute les groupes armés.

En août, Serval est remplacée par l’opération Barkhane, étendue à l’ensemble de la bande sahélo-saharienne, une zone vaste comme l’Europe. Barkhane, du nom d’une dune prenant la forme d’un croissant sous l’effet du vent, est actuellement la plus importante opération extérieure de l’armée française, avec environ 4 500 militaires déployés.

Au total, 41 soldats français ont été tués lors de ces opérations, dix avec Serval, 28 avec Barkhane.

« La situation sécuritaire est évidemment difficile », a récemment admis, au cours d’une visite au Sahel, la ministre des Armées, Florence Parly. « Le combat contre le terrorisme est un combat de longue haleine. Nous sommes armés de patience, de volonté et d’idées nouvelles ».

Tous les experts s’accordent à dire que la présence militaire française dans la région va durer des années.

Déploiement d’environ 13 000 Casques bleus au Mali depuis 2013

La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) s’est déployée à partir du 1er juillet 2013, prenant le relais de la Mission internationale de soutien au Mali (Misma) formée par la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao).

La Minusma, avec un effectif d’environ 13 000 Casques bleus, est l’une des missions les plus importantes de l’ONU. Régulièrement attaquée, elle a payé un lourd tribut : elle a perdu plus de 200 soldats, dont plus d’une centaine dans des actions hostiles.

Une force conjointe du G5 Sahel en quête de stabilité

En novembre 2015, les dirigeants de l’organisation G5 Sahel (Mauritanie, Mali, Niger, Burkina Faso et Tchad) réunis en sommet décident de créer une force conjointe pour lutter contre les groupes jihadistes qui essaiment dans la région.

Face à la dégradation de la situation dans le centre du Mali, limitrophe du Burkina Faso et du Niger, gagnés à leur tour par les violences, ils réactivent le projet en 2017.

Le président français, Emmanuel Macron, a apporté son soutien à cette initiative, Paris y voyant un possible modèle de prise en main par les États africains de leur sécurité.

Mais la mise en œuvre est marquée par des problèmes de financement et d’organisation et des accusations de violations des droits de l’Homme par les troupes de la force conjointe.

Remettre sur pied une armée malienne sous-entraînée

La Mission européenne de formation de l’armée malienne (EUTM Mali), lancée en février 2013, réunit 620 militaires de 28 pays européens, avec une mission de formation de l’armée malienne, sans participer aux combats.

Elle a pour mission de remettre sur pied une armée malienne sous-entraînée et sous-équipée en apportant une expertise dans la préparation opérationnelle, le soutien logistique, le renseignement et la formation des unités combattantes sur le camp de Koulikoro, à 60 km au nord-est de Bamako.

Son mandat a été prolongé en mai 2018 par l’Union européenne pour deux ans, avec un budget quasi doublé à 59,7 millions d’euros. Sa mission a été étendue à la formation de la force du G5 Sahel.

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