Procédure de destitution de Donald Trump : le Sénat entre en scène
La Chambre des représentants a approuvé mercredi la transmission au Sénat de l’acte d’accusation contre Donald Trump. La chambre haute du Congrès devra désormais se prononcer sur la destitution du président américain. Mode d’emploi.

Et maintenant, place au Sénat. Après de longues semaines de procédure à la Chambre des représentants et près d’un mois de blocage depuis le vote historique du 18 décembre, à l’occasion duquel les chefs d’accusation d’abus de pouvoir et d’entrave à la bonne marche du Congrès ont été retenus contre Donald Trump, la procédure de destitution du président américain arrive jusqu’au Sénat.
Les représentants ont voté, mercredi 15 janvier, pour officialiser le passage de témoin entre la chambre basse et la chambre haute du Congrès américain. La résolution a été adoptée par 228 voix pour et 193 contre. France 24 fait le point sur les prochaines étapes et les enjeux que celles-ci représentent.
- Nancy Pelosi choisit ses « managers »
La présidente démocrate de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, a annoncé mercredi la liste des représentants qui joueront le rôle de « managers » lors du procès de Donald Trump qui se tiendra au Sénat. Ces managers devront présenter devant les sénateurs les chefs d’accusation contre le président américain et faire la démonstration de sa culpabilité.
Aucune règle ne précise le nombre de managers requis. Lors de la procédure de destitution de Bill Clinton, en 1999, les républicains avaient envoyé treize représentants au Sénat. En 1868, ce sont sept représentants qui ont plaidé en faveur de la destitution d’Andrew Johnson. En 2020, ce sont également sept managers qui iront porter l’accusation contre Donald Trump. Il s’agit des représentants démocrates Adam Schiff (Californie), Jerry Nadler (New York), Hakeem Jeffries (New York), Zoe Lofgren (Californie), Val Demings (Floride), Jason Crow (Colorado) et Sylvia Garcia (Texas).


