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Un ex-diplomate européen soupçonné d’espionner pour le compte de Pékin

Un ancien ambassadeur de l'Union européenne en Corée du Sud est le principal suspect dans une affaire d'espionnage au profit de la Chine. Il est soupçonné d'avoir fourni des informations à Pékin depuis 2017.

C’est une curieuse histoire d’espionnage chinois, impliquant un ex-diplomate chevronné, qui agite les milieux diplomatiques européens. Une affaire qui illustre la fébrilité ambiante des 27 face à la supposée menace de Pékin à l’heure où les États-Unis multiplient les mises en garde de sécurité contre la coopération de plusieurs pays européens avec des entreprises chinoises, comme Huawei.

Mercredi 15 janvier, la police allemande a mené plusieurs perquisitions simultanées aux domiciles et aux bureaux d’un ex-diplomate européen et de deux autres personnes. Les autorités ont rapidement fait savoir que l’opération marquait l’aboutissement d’une enquête d’un an visant à établir si les trois suspects agissaient comme des espions pour le compte du ministère chinois de la Sécurité de l’État, la principale agence chinoise de renseignement.

Vif émoi à Bruxelles

Le service allemand de contre-espionnage aurait été mis en garde en 2018 contre les agissements de l’ex-diplomate, accusé d’avoir fourni à Pékin des renseignements économiques et des informations sur du personnel de l’administration européenne.

Des révélations qui ont suscité un vif émoi à Bruxelles, raconte le Washington Post. “Il est évident que les services de renseignement chinois ont renforcé leur présence en Europe, mais il n’y a jamais eu d’enquête pour espionnage impliquant un diplomate européen auparavant”, explique au quotidien américain Philippe Le Corre, auteur de “L’offensive chinoise en Europe”. L’Europe bruisse de rumeurs au sujet de l’espionnage chinois, mais les preuves ont toujours manqué à l’appel, ajoute le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung.

Le sujet est particulièrement sensible à Bruxelles où la question de l’influence grandissante de la Chine en Europe revient régulièrement sur le tapis. L’UE avait ainsi accueilli froidement, en mars 2019, la décision de l’Italie de collaborer aux nouvelles “Routes de la soie”, le gigantesque programme chinois d’investissements. L’opération de séduction de Huawei, soupçonné de collaborer étroitement avec le ministère chinois de l’Armée, auprès de pays comme le Royaume-Uni et l’Allemagne pour y construire les réseaux 5G suscite également des critiques au sein de l’UE.

Recrue de choix pour Pékin

L’emballement pour cette affaire d’espionnage n’a fait que s’amplifier lorsque le South China Morning Post et le Washington Post ont révélé, vendredi 17 janvier, l’identité supposée du suspect. Il s’agirait d’un ressortissant allemand qui disposerait aussi de la nationalité hongroise, d’après plusieurs responsables européens interrogés sous couvert d’anonymat par les deux journaux. Une recrue de choix pour les services chinois de renseignement.

L’homme serait un vétéran de la scène diplomatique, ayant occupé plusieurs postes prestigieux et disposant d’un carnet d’adresses probablement très bien garni. Il aurait, notamment, été l’ambassadeur européen en Corée du Sud, et aurait occupé auparavant le poste de directeur du service Asie du Sud-Est et Pacifique du Service européen de l’action extérieure, soit l’équivalent d’un ministère des Affaires étrangères pour l’UE.

C’est à partir de 2017, lorsque le suspect a mis un terme à sa carrière diplomatique pour rejoindre un influent cabinet allemand de lobbying, Eutop, qu’il est soupçonné d’avoir commencé à fournir des renseignements à Pékin. Il aurait également recruté deux autres espions pour le compte de la Chine.

L’avocat du suspect a assuré au magazine allemand Focus qu’il n’y avait pas de mandat d’arrêt à l’encontre de son client. Les enquêteurs allemands ont confirmé qu’il n’y avait pas eu d’arrestation à l’issue des perquisitions et que l’enquête était toujours en cours.

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