Face au spectre d’un départ américain, où en sont les forces de sécurité irakiennes ?
Alors que le mouvement de contestation se poursuit en Irak pour réclamer un gouvernement indépendant, les forces de sécurité du pays, aujourd’hui sous influences extérieures, représentent un enjeu majeur. État des lieux.
Face au spectre d’un départ américain, où en sont les forces de sécurité irakiennes ?
Un soldat irakien, le 5 novembre 2019, à proximité du port d’Umm Qasr.
Un soldat irakien, le 5 novembre 2019, à proximité du port d’Umm Qasr.
Alors que le mouvement de contestation se poursuit en Irak pour réclamer un gouvernement indépendant, les forces de sécurité du pays, aujourd’hui sous influences extérieures, représentent un enjeu majeur. État des lieux.
C’est un message direct, clair et symbolique de l’enjeu que représentent les forces de sécurité irakiennes. En appelant, lundi 27 janvier, le Premier ministre irakien Adel Abdel Mahdi à « préserver la souveraineté de l’Irak » face aux « attaques » de l’Iran, au lendemain d’un tir de roquettes contre l’ambassade des États-Unis à Bagdad, le secrétaire d’État américain Mike Pompeo a mis en cause sans les nommer les Hachd al-Chaabi, ces milices chiites sous influence iranienne.
Le communiqué du département d’État américain, qui pointe « une incapacité » du gouvernement irakien « à maîtriser ces groupes armés dangereux », est particulièrement sévère. Le Premier ministre irakien est ainsi mis en demeure de reprendre le contrôle sur l’ensemble des forces de sécurité irakiennes, aujourd’hui divisées et au cœur de l’affrontement entre Washington et Téhéran, mais aussi des revendications du mouvement de contestation qui a débuté le 1er octobre


