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Le G5 Sahel et la France se réunissent en Mauritanie pour lutter contre le jihadisme

Les pays du G5 Sahel et la France se réunissent ce mardi à Nouakchott pour faire le point sur leur combat contre les jihadistes, six mois après avoir décidé d'intensifier l'effort commun pour reconquérir le terrain perdu dans la région.

Emmanuel Macron et les chefs d’État de Mauritanie, du Mali, du Burkina Faso, du Niger et du Tchad se retrouvent, mardi 30 juin, à Nouakchott, la capitale mauritanienne, six mois après les promesses échangées à Pau. Le président français ainsi que le président du gouvernement espagnol Pedro Sanchez effectuent à cette occasion leur premier déplacement en Afrique depuis la crise du coronavirus à l’occasion de ce sommet du G5 Sahel .

Le 13 janvier dernier, le sommet de Pau  avait été organisé après une série de revers des armées de la région face aux jihadistes, de la mort de 13 soldats français en opération et de remises en question de l’intervention française. Les chefs d’État du G5 Sahel et l’allié français avaient alors décidé de concentrer leur action contre l’organisation État islamique dans la « zone des trois frontières » (Mali, Burkina, Niger), sous un commandement conjoint de la force française Barkhane et de la Force antijihadiste du G5 Sahel.

Consolider les acquis

La France, ses partenaires africains, ainsi que les chefs de gouvernement allemand, espagnol et italien qui vont rejoindre la réunion par visioconférence, devraient donc faire le point sur l’évolution de la situation de la région et sur les engagements pris en janvier.

Au cours des six derniers mois, la France a augmenté les effectifs de Barkhane de 500 militaires pour les porter à 5 100. Barkhane et ses partenaires ont multiplié depuis les offensives dans la zone des trois frontières, revendiquant la « neutralisation » de centaines de jihadistes. A Nouakchott, il s’agira selon l’Élysée d’ouvrir une « période de consolidation » dans cette région.

Ils se féliciteront probablement des succès enregistrés durant cette période, dont la neutralisation du chef d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), l’Algérien Abdelmalek Droukdal, tué dans le nord du Mali, les forces spéciales françaises début juin.

Une région qui demeure très instable

Mais pour l’Élysée, ces progrès restent très fragiles. Paris s’inquiète notamment des actions mitigées du Burkina Faso et du Mali en faveur de la paix. Les deux pays auraient délaissé leurs engagements en raison des échéances électorales en 2020  Au Burkina, où l’élection présidentielle est prévue en fin d’année, des zones entières menacent d’être privées du scrutin présidentiel, qui risque donc d’être contesté.

À l’ONU début juin, les États-unis s’inquiétaient aussi de l' »incapacité des signataires (de l’accord de paix de 2015 au Mali, NDLR) à faire des progrès significatifs ». « Le nombre d’attaques dans la région de l’Ouest sahélien a augmenté de 250 pour cent depuis 2018. Les pays partenaires restent déterminés contre le terrorisme, mais n’ont pas les moyens de contenir ni réduire la menace de façon soutenue », estime le département d’État américain dans un rapport récemment publié.

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