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Biélorussie : l’UE ne reconnaît pas la légitimité d’Alexandre Loukachenko comme président

L’Union européenne ne reconnaît pas la légitimité d’Alexandre Loukachenko, a déclaré jeudi le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, au lendemain de la prestation de serment du président biélorusse.  

Malgré sa prestation de serment inattendue, l’Union européenne refuse de reconnaître Alexandre Loukachenko comme président de la Biélorussie, a indiqué, jeudi 24 septembre, le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell.

« L’élection du 9 août n’était ni libre ni équitable. L’UE ne reconnaît pas les résultats falsifiés. En conséquence, la soi-disant ‘prestation de serment’ du 23 septembre et le nouveau mandat dont se réclame Alexandre Loukachenko n’ont aucune légitimité démocratique [et] contredisent directement la volonté de larges pans de la population biélorusse », a affirmé le représentant de la diplomatie européenne dans un communiqué, ajoutant qu' »au vu de la situation actuelle, l’UE réexamin[ait] ses relations avec la Biélorussie ».

Une décision que le chef d’État biélorusse a balayée dans la foulée. « Ils crient qu’ils ne nous reconnaissent pas. Vous savez, nous ne leur avons jamais demandé de nous reconnaître, de reconnaître nos élections, de reconnaître notre président réélu », a indiqué, selon l’agence d’État Belta, le Président, parlant de lui, comme souvent, à la première personne du pluriel, en recevant l’ambassadeur chinois.

Alexandre Loukachenko a prêté serment mercredi pour un sixième mandat à la tête de la Biélorussie malgré la contestation de sa réélection. « Il a prononcé le serment en langue biélorusse, après quoi il a signé l’acte de prestation de serment, puis la présidente de la Commission électorale […] lui a remis le certificat de président de la République de Biélorussie », a indiqué le site de la présidence.

Des dissensions au sein de l’UE

L’annonce a immédiatement provoqué une nouvelle manifestation de l’opposition à Minsk, réprimée par des dizaines d’interpellations. L’UE a préparé des sanctions contre une quarantaine de personnes jugées responsables de la répression et envisage également de sanctionner Alexandre Loukachenko.

Mais l’unanimité des États membres est requise, et Chypre conditionne son accord a l’adoption de mesures pour contraindre la Turquie à cesser ses forages gaziers dans les eaux de sa zone économique. Deux États, la Suède et la Finlande, refusent de sanctionner l’actuel président pour permettre une médiation de l’OSCE (organisation pour la sécurité et la coopération en Europe) qui sera présidée par la Suède. La question sera discutée lors du sommet des dirigeants européens les 1er et 2 octobre à Bruxelles.

« Nous réitérons que nous attendons des autorités biélorusses qu’elles s’abstiennent de toute répression ou violences supplémentaires contre le peuple de Biélorussie et qu’elle libèrent immédiatement et sans conditions tous ceux qui ont été arrêtés » dans le cadre des manifestations, a indiqué Josep Borrell jeudi, appelant à « de nouvelles élections démocratiques » dans le pays.

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