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Treizième vendredi de mobilisation en Algérie contre le « système »

Les Algériens étaient à nouveau mobilisés vendredi pour une 13e journée de contestation. Le départ d'Abdelaziz Bouteflika n'a pas calmé les contestataires, qui réclament celui de l'ensemble du système, hérité du chef de l'ancien chef de l'État.En Algérie, la contestation ne s'essouffle

pas. Des milliers de manifestants se sont rassemblés, vendredi 17 mai, dans le centre de la capitale pour un 13e vendredi de manifestations dans le pays, où le mois de jeûne du ramadann’a pas entamé la mobilisation.

La police était déployée en nombre depuis le début de la matinée à Alger et a interdit notamment, avec des véhicules et des policiers munis de boucliers, l’accès au parvis et aux marches de la Grande Poste, lieu symbolique pour les manifestants. « Honte à vous policiers », ont crié des manifestants, selon un journaliste de l’AFP, dans une ambiance tendue, marquée par quelques bousculades mais sans heurts dans l’immédiat, un peu plus d’une heure avant le début prévu du cortège, à la fin de la grande prière musulmane hebdomadaire.

Leïla Beratto

@LeilaBeratto

Il fait chaud, le soleil tape, la plupart des gens que vous voyez sur ces images n’ont ni mangé ni bu depuis 3h du matin. Et ils ne le feront pas avant 19:45.

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Selon des sites d’information et des internautes sur les réseaux sociaux, les policiers ont pulvérisé à la mi-journée des gaz lacrymogènes pour éloigner les manifestants essayant de forcer le passage. Des barrages filtrants ont par ailleurs été installés par les forces de l’ordre sur certains axes routiers menant à Alger, a raconté à l’AFP Ali, commerçant venu de Bordj Menael, à 60 km à l’est de la capitale.

Un dispositif similaire a été mis en place aux entrées de Bordj Bou Arreridj, localité particulièrement mobilisée depuis le début du mouvement du 22 février, à 150 km au sud-est de la capitale, selon des médias algériens.

Défiance face aux élections du 4 juillet

« Non aux élections » prévues le 4 juillet pour élire un successeur au président Abdelaziz Bouteflika, peut-on lire sur certaines pancartes. Après 20 ans à la tête de l’Algérie, l’ancien chef de l’Etat a été contraint de démissionner le 2 avril sous les pressions conjuguées du mouvement inédit de contestation et de l’armée. Les manifestants réclament également à hauts cris un « État civil ».

« Pas d’État militaire », martelaient-ils alors que l’armée est revenue au centre du jeu politique, après avoir contribué de façon décisive au départ du président Abdelaziz Bouteflika, faisant de facto de son chef d’état-major, le général Ahmed Gaïd Salah, l’homme fort du pays.

« Gaïd Salah dégage ! », scandaient les manifestants vendredi à Alger, lui reprochant, outre son soutien durant 15 ans au président Abdelaziz Bouteflika, son refus de toute autre sortie de crise que la présidentielle du 4 juillet, dans laquelle ils voient un moyen pour les héritiers du régime de maintenir, à la faveur de fraudes, le « système » au pouvoir.

Les manifestants demandent au préalable le départ de toutes les figures associées à l’ex-président algérien, en tête desquelles le président par intérim, Abdelkader Bensalah, et le Premier ministre, Noureddine Bedoui, deux apparatchiks, mais aussi le général Gaïd Salah.

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Hamdi@HamdiBaala

13e vendredi de la révolution. Les matinaux sont là mais la police les empêche d’occuper leur lieu préféré pour le moment : les marches de la grande poste. Mais on a appris au fil des semaines que les manifestants finissent par gagner.

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« Le mouvement populaire pacifique n’est pas près de s’essouffler » car « le pouvoir s’accroche malheureusement à l’organisation des élections le 4 juillet », a assuré, dans un entretien au site d’information TSA (Tout sur l’Algérie), Abdelouahab Fersaoui, président du Rassemblement Action Jeunesse (RAJ), une organisation citoyenne en pointe dans la contestation.

« Fuite en avant du pouvoir »

Vice-président de la Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme (LADDH), Saïd Salhi a de son côté dénoncé une « fuite en avant » du pouvoir, qui n’a « aucune vision », « temporise et joue sur l’usure ». « Si le système maintient les élections pour le 4 juillet, cela revient à exacerber les tensions et à accentuer la crise », a-t-il expliqué à TSA.

Il a également dénoncé les récentes convocations et arrestations par la justice d’anciens responsables politiques et d’hommes d’affaires, y voyant une volonté de « dévier » le mouvement de ses revendications. « La mise en place d’une justice indépendante ne peut avoir lieu que dans le cadre d’une nouvelle République, réellement démocratique et véritablement basée sur la séparation des pouvoirs », a assuré Saïd Salhi.

Jeudi, Abdelmalek Sellal, Premier ministre entre 2014 et 2017, Ahmed Ouyahia, trois fois chef du gouvernement sous Abdelaziz Bouteflika (la dernière fois jusqu’en mars 2019) et plusieurs anciens responsables ont été entendus par un tribunal d’Alger, dont ils sont ressortis libres.

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