Les porte-voix du Makhzen et de la France dans une campagne sournoise contre les produits algériens : Belat et El Morjane en exemple

Alors que l’Algérie poursuit ses pas fermes vers l’instauration d’une économie diversifiée et indépendante, ses produits alimentaires de pointe font l’objet d’une campagne de dénigrement organisée et discrète. Cette offensive est orchestrée par des relais médiatiques et économiques liés au Makhzen marocain et à des lobbys français, parfois soutenus par des parties internes ayant perdu tout sens d’appartenance nationale, agissant par idéologie ou par intérêt.
L’objectif est clair : ternir l’image du « Made in Algeria » sur les marchés locaux et africains, et entraver la croissance des exportations algériennes au profit de produits concurrents marocains et français.
Belat : plus qu’une usine, une puissance sociale et alimentaire
L’entreprise Blat de l’industrie agroalimentaire est l’un des symboles de l’économie nationale authentique. Elle est :
Spécialisée dans la production de charcuterie halal (kashir), de saucisses et de viandes en conserve.
Un acteur essentiel dans l’approvisionnement du marché national, notamment pour les classes populaires et moyennes.
Un pourvoyeur de milliers d’emplois directs et indirects dans plusieurs wilayas.
Belat n’est pas qu’une simple usine. C’est une entreprise sociale et économique par excellence, représentant une partie de la dignité du citoyen et de sa sécurité alimentaire. La cibler à travers des campagnes de désinformation sur les réseaux sociaux et les pages francophones n’est ni innocent ni fortuit : il s’agit d’une tentative délibérée d’affaiblir sa présence sur le marché africain, au profit de marques françaises et marocaines.
Ce type de pratiques ne relève pas uniquement de la « diffamation médiatique », mais s’inscrit dans le registre des crimes économiques. Et lorsqu’elles sont relayées par des voix algériennes promouvant la dépendance et agissant contre les intérêts du pays, elles peuvent même relever de la haute trahison.
El Morjane : une marque algérienne de chocolat dans la ligne de mire
Parmi les marques nationales qui se sont imposées dans le domaine du chocolat et de la confiserie, El Morjane se distingue par la qualité et la diversité de ses produits. Elle a commencé à conquérir progressivement les marchés africains et européens, notamment auprès des communautés maghrébines.
Mais dès le début de son ascension, une campagne électronique malveillante a été lancée contre elle, avec pour stratégie :
De semer le doute sur sa qualité sans la moindre preuve.
De la comparer de manière biaisée à des marques françaises ou marocaines.
De propager des « anecdotes » sur l’emballage ou le goût, dont le seul but est de ternir l’image du produit national.
Pourtant, El Morjane a réussi à imposer un produit aux normes correctes, avec une touche locale et à des prix compétitifs. L’attaquer, ce n’est pas seulement viser une marque, mais s’en prendre à un effort national qui cherche à libérer le marché de l’hégémonie étrangère.
Qui mène cette guerre économique ?
Les données indiquent une convergence d’intérêts entre trois acteurs :
Le Makhzen marocain, qui considère l’expansion algérienne comme une menace pour son influence commerciale en Afrique de l’Ouest.
Les lobbys français, inquiets de perdre leurs parts de marché en Algérie et au Maghreb.
Certaines voix médiatiques et pages locales, liées soit aux restes des Frères musulmans, soit à un système de dépendance culturelle et économique qui ne voit aucune valeur dans le produit algérien.
La riposte nationale : rigueur médiatique, diplomatique et économique
La campagne actuelle ne relève pas d’une simple concurrence commerciale. Il s’agit d’une guerre économique douce, visant l’un des piliers de la souveraineté nationale : le produit algérien.
La réponse doit donc être multidimensionnelle :
Un média national professionnel qui dénonce ces campagnes, identifie leurs bailleurs de fonds et dévoile leurs objectifs.
Une protection juridique et législative des marques nationales contre la diffamation systématique.
Une diplomatie économique algérienne active pour soutenir la présence des produits sur les marchés africains et européens.
La mobilisation de la diaspora algérienne pour défendre, avec conscience et fierté, les marques nationales.
Conclusion : « Fabriqué en Algérie »… une identité et un projet d’État
S’attaquer à des marques comme Blat et El Morjane, ce n’est pas seulement s’en prendre à un produit alimentaire : c’est tenter de briser la confiance en soi de l’Algérien. Défendre ces produits, c’est défendre bien plus qu’une entreprise : c’est soutenir un projet d’indépendance économique et une identité nationale qui ne se vend ni ne se remplace.
« Fabriqué en Algérie » n’est plus un simple slogan. C’est désormais une déclaration de souveraineté face à la dépendance, au doute et à l’aliénation.